À la Barbade, au Vanuatu et même en Indonésie, les taxis collectifs jouent un rôle central dans la mobilité quotidienne. Sans organisation formelle ni infrastructure dédiée, les chauffeurs de ces minibus de 9 à 19 places se répartissent les rues des centres urbains et des zones plus éloignées. Il suffit alors d’un simple geste de la main pour en provoquer l’arrêt. La force de ces taxis collectifs réside dans leur nombre et leur flexibilité : ce réseau autogéré s’adapte en permanence aux besoins des usagers. Les trajets ne sont pas figés mais varient en fonction du jour, de l’heure, ou même d’événements particuliers. Le tout avec une fréquence suffisante pour ne jamais nous avoir fait attendre plus de deux minutes dans les zones urbaines et pour un coût très abordable : entre 20 centimes et 1 euro pour un trajet d'environ 15 minutes.
Pensez-vous qu’il faudrait inciter au développement d’un tel modèle en France ? Et surtout, pourrait-il contribuer à réduire le nombre de voitures individuelles ?
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