Sur Wije Blick II, ce dont nous avons besoin pour avancer, ce n’est ni d’électricité, ni de carburant, mais bien de vent. Et pour utiliser cette ressource, nous pouvons compter sur nos 6 voiles, toutes de seconde main à l’exception de notre grand-voile.
Lorsqu’il n’y a pas de vent, toutes ces voiles restent soigneusement rangées, mais dès qu’une très légère brise se lève, la grand-voile est la première hissée car c’est la seule à pouvoir se gonfler avec si peu de vent. Si cette brise se renforce un peu, cette voile est rejointe par le génois, notre principale voile d’avant qui l’accompagnera dans la plupart des conditions de vent.
Quand la mer est calme et qu’une brise souffle dans notre dos, pour gagner en vitesse, nous pouvons troquer le génois pour l’un de nos deux spinnakers, nos plus grandes voiles.
Mais si les conditions se corsent, la trinquette, une petite voile d’avant, vient progressivement remplacer le génois avant que la grand-voile soit rangée.
Enfin, le jour où la tempête approchera, le tourmentin, une minuscule voile d’avant, prendra le relais et deviendra notre dernier levier pour ne pas être à la merci des éléments déchainés.
Pour terminer sur une note plus légère, on vous laisse admirer le montage en ciseaux avec la grand-voile et le génois en opposition, une manœuvre élégante et stable, mais qui est uniquement possible lorsque le vent nous pousse depuis l’arrière.
Comments