top of page
  • Théophile

Les déchets insulaires : Martinique, Guadeloupe

Dernière mise à jour : 3 août 2023

L’archipel de la Guadeloupe possède bien un système de collecte efficace, permettant de collecter quasiment tous les déchets émis, incluant le tri sélectif. Il est le seul des petites Antilles à posséder un centre de tri semi automatisé. Elle va même jusqu’à valoriser une partie de ces déchets (le verre , le pneu et les déchets organiques ) directement sur place, ce qui, à notre connaissance, est rare sur une île. Le reste est compacté puis exporté.

Cependant le tri sélectif des déchets est arrivé bien plus tard que dans l’Hexagone, et les habitudes de tri ne sont pas encore prises par tous puisque l’on enfouis encore 60 % des déchets (17 % en métropole).


En Martinique, les installations semblent similaires, mais avec la présence d’une unité de valorisation énergétique de 40 % des déchets de l’île , ce qui permet d’en enfouir seulement 30 %. Une partie des plastiques est également valorisée directement sur place. La plupart des installations de valorisation ont été mises en place après 2013.


On remarque donc qu’ici le tri des déchets fonctionne globalement comme dans l’Hexagone : peu de restriction sur les quantités de déchets, à l’instar de la Barbade ou de la Dominique par exemple qui ont interdits (en théorie) l’utilisation de tous les plastiques à usage unique, mais ces départements français génèrent tous deux bien moins de déchets qu’en métropole (environ 40 % de moins en moyenne). Ils possèdent en revanche un système de collecte et de tri avancé par rapport aux îles voisines .


L’efficacité de cette politique nous semblerait donc meilleure s’il existait une plus grande coopération inter-îles au sein des Antilles, afin de mutualiser les installations et généraliser ainsi le tri des déchets, et de permettre leur valorisation à une échelle plus locale .



5 vues0 commentaire
bottom of page